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Timmes Orchard Information Board

<< Back to Amfreville East

Details:

The right-most panel board.

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A rectangular information board standing on a metal base providing details about the events that took place in the orchards from June 6 to 9, 1944. The board features the insignias of the 82nd Airborne Division, 507th PIR, 508th PIR, and 325th GIR, along with images of the units' officers and the positions they held during the battle. The text is presented in both French and English.

Source of photos: www.google.com/maps

Monument Text:

6 - 9 JUIN 1944

''VERGERS TIMMES''

Stèle dèdièe aux parachutistes

des 507ème et 508ème PIR

et aux fantassins du

325ème Règiment de Planeurs

 

Cette nuit-là, lors de son saut en parachute, le Lt. Col. Charles TIMMES allait connaître une grande frayeur. Car, s’imaginant qu’il allait atterrir dans une prairie normande très verdoyante, comme il en existe tant ici, il toucha le sol de France dans une soixantaine de centimètres d’eau, au beau milieu du marécage situé tout près d’ici. Dès son atterrissage, un violent coup de vent entraîna son parachute sur 2 ou 300 mètres, lui maintenant la tête sous l’eau. Finalement, c’est un autre coup de vent qui lui sauva la vie, en le projetant sur un petit talus. Il se releva rapidement et dégrafa son harnais.

 

Durant sa descente, il avait pu distinguer la voie ferrée. Il comprit qu’il se trouvait à environ 2 km à l’est d’Amfreville. Accompagné d’un petit groupe de ses hommes qui avaient atterri tout comme lui dans l’eau du marais, ils se dirigèrent droit au sud, en direction de Cauquigny, alors que l’ennemi tirait déjà des rafales dans leur direction. Tout près de la chapelle, un groupe de 30 hommes de la Compagnie “D” de son bataillon vint se joindre à lui. Le Lt. Col. TIMMES constata que le secteur était très calme.

 

Il remonta vers Amfreville à travers champs, car il entendait des coups de feu. Il pensait que son bataillon attaquait le bourg en venant du nord. Il pensait pouvoir attaquer par le côté Est. Mais les coups de feu ennemi claquaient de partout, des hommes tombaient sous les balles. Le Lt. Col. TIMMES ordonna à tous ses hommes qui l’entouraient de se replier. Les Allemands très nombreux les poursuivaient.

 

Vers 09h30, le 6 juin 1944, ils prenaient tous une position défensive dans tous les vergers que vous voyez ici. Il était dépourvu d’équipements en communication radio avec lesquels il aurait pu entrer en contact avec un échelon de commandement plus élevé ou d’autres groupes. Il espérait grâce aux ralliements regagner la taille d’une troupe pour être capable de prendre d’assaut Amfreville tant que le jour durerait. Il envoya une patrouille avec à sa téte le 1st Lt. Lewis LEVY pour reconnaître en avant poste l’approche ouest de la chaussée de la Fière à Cauquigny. LEVY rendit compte qu’elle étrait vierge de toute présence ennemie. Le Lt. Col. TIMMES creusa son foxhole sous un arbre dans un verger à 150 mètres d’ici derrière une ferme, tout près de chez Monsieur Jules JEAN. Ses hommes creusèrent les leurs au pied de toutes les haies. Pendant ce temps, les Allemands attaquèrent en force la position de Cauquigny, qui fut perdue. Les rescapés du 507éme (incluant les 1er Lt. Lewis LEVY et 2nd Lt. Joseph KORMYLO) et du 508éme parachutiste rejoignirent le Lt. Col. TIMMES dans ces vergers isolés. En fin de journée, il comptait autour de lui environ 150 hommes, 1 canon de 57m/m et 2 mitrailleuses. Pour la nuit ses hommes prirent des positions de défense dans les vergers environnants, ainsi que dans celui qui se trouve devant nous. Le Lt. Col. TIMMES était inquiet, car une quarantaine de ses hommes avaient été atteints par l’ampleur du feu ennemi. La survie dans son isolement n’était plus qu’une question de jour.

 

Le lendemain, mercredi 7 juin, la pression des Allemands augmenta. Ils se faufilaient dans les haies et les buissons. Ils arrivaient du hameau du Motey, mais aussi du côté Nord, venant du Château Gris. Ils tentèrent de s’infiltrer dans les positions du périmètre défensif. Les hommes les repoussèrent par un feu violent. Jamais ils ne purent pénétrer dans les marais. Ce même jour, vers 17h00, les hommes isolés reçurent un parachutage de vivres, d’armes et de munitions, ce qui leur redonna une lueur d’espoir. Se voyant attaqué au Nord, comme au Sud, le Lt. Col. TIMMES savait qu’il ne pourrait pas tenir encore bien longtemps ces positions.

 

Le jeudi 8 juin fut une journée terrible. Entre 5 et 600 allemands arrivèrent tout près d’ici au Motey. Les parachutistes du Lt. Col. TIMMES lancèrent de fortes patrouilles, l’une vers le Château Gris, l’autre vers la ferme LAPIERRE. La bataille fit rage, les balles par centaines criblaient les arbres et les façades des maisons du hameau des Heutes que vous apercevez là-bas. Les Allemands lancèrent plusieurs attaques furieuses. Les parachutistes fauchèrent tous ceux qui se présentaient à découvert. Les hommes du Lt. Col. TIMMES avaient tenu bon sous les mortiers et la mitraille.

 

Ce même jour, toujours à la recherche de contacts avec un haut échelon de commandement, le Lt. Col. TIMMES donna comme instructions au 1st Lt. John MARR (Co. G/507th PIR) de rentrer en contact avec toutes forces amies qu’il trouverait de l’autre côté du bassin du fleuve côtier en crue (Merderet). MARR et son estafette de peloton, Pfc. Norman CARTER, partirent à midi et trébuchèrent à l’improviste sur une route empierrée dissimulée sous une hauteur d’eau profonde jusqu’aux genoux, qui les conduisit vers le nord-est en direction du talus de la voie de chemin de fer. Un trajet en barque puis en jeep plus tard, ils furent au poste de commandement de la 82nd Division, où il fut décidér d’envoyer cette nuit là le 1er bataillon du 325ème planeurs de l’autre côté au moyen de la route submergée, pour attaquer sur leurs arrières les Allemands qui tenaient Cauquigny et le versant ouest de la chaussé de la Fiére. CARTER s’en revint pour prévenir TIMMES de ce plan et MARR resta en arrière pour guider les hommes de planeurs vers la position de TIMMES. Leur arrivée permit à TIMMES de remplir son besoin de liaison avec la division, qu’il avait attendu depuis si longtemps. À 23h30, le Major Teddy Sanford, commandant le 1er bataillon du 325ème planeurs, qui avait pour guide le 1er Lt. John MARR G/507ème PIR en accompagnement du 1er Lt. Wayne PIERCE 325ème GIR, partant depuis la voie ferrée, emprunta le gué secret qui traverse d’est en ouest le marais. La Compagnie C en tête, ses hommes attaquérent le Château Gris, pendant que les Compagnies A et B ont travérse les vergers pour la gagner le chemin du Motey. À 03h30 du matin, prés du carrefour d'Amfreville, la Compagnie C tomba sur un bivouac de l’artillerie allemande. La réaction fut trés violente. Douz soldats du 325ème planeur tombèront sous les balles. Alertés, les mortiers du Lt. Col. TIMMES entrèrent en action, ce qui permit au reste du 1er bataillon de se regrouper, quoique désorganisé, dans les vergers du Lt. Col. TIMMES.

 

Le lendemain, intervint la très dure bataille de la chaussée reliant le pont de la Fiére à la chapelle de Cauquigny. Entre autres, le 3ème bataillon du 325ème planeur et ceux du 507ème PIR y furent engagés. Les Allemands furent chassés de cette position. Dans la foulée, nos amis américains poussérent vers le Motey. Cette poussée permit de dégager l’étreinte allemande autour des verges du Lt. Col. TIMMES. Ils purent enfin reprende les combats dans d'autres conditions. Mais ici, les pertes furent très élevées. L’étau allemand ayant sauté, les hommes valides purent relever leurs blessés et les morts qui se trouvaient dispersés dans les champs. Ils en dénombrérent prés d'une centaine. Les blessés furent évacués vers l’hôpital de campagne installé près du manoir de la Fiére. Les habitants du hameau qui aidérent et portérent secours aux blessés, racontent que lorsqu'ils lavérent les draps dans la grande mare, l'eau était rouge du sang des héroiques soldats !

 

 

(Currently, we don’t have the close-up shot of the English inscription on the info board.)

Online English translation:

 

6 - 9 JUNE 1944

''TIMMES ORCHARD''

Stele dedicated to the paratroopers

of the 507th and 508th PIR

and to the infantrymen of the

325th Glider Regiment

 

That night, during his parachute jump, Lt. Col. Charles TIMMES experienced a great fright. Believing he was about to land in a lush Norman meadow, as so many exist here, he instead touched down in about 60 centimeters of water, right in the middle of a swamp nearby. Upon landing, a strong gust of wind dragged his parachute 200 to 300 meters, keeping his head underwater. Ultimately, another gust of wind saved his life, throwing him onto a small embankment. He quickly got up and unbuckled his harness.

 

During his descent, he spotted the railway track and realized he was about 2 kilometers east of Amfreville. Accompanied by a small group of his men who had also landed in the swamp, they headed south toward Cauquigny, all while enemy gunfire was already aimed at them. Near the chapel, a group of 30 men from Company D of his battalion joined him. Lt. Col. TIMMES noted that the area was very quiet.

 

He moved toward Amfreville across fields, following the sound of gunfire, believing his battalion was attacking the village from the north. He hoped to attack from the east, but enemy gunfire erupted from all directions, and men fell under the hail of bullets. Lt. Col. TIMMES ordered his men to retreat as German forces in large numbers pursued them.

 

By 9:30 AM on June 6, 1944, they established a defensive position in the orchards you see here. Without radio equipment to contact higher command or other groups, he hoped to rally enough men to form a viable force capable of assaulting Amfreville before nightfall. He sent a patrol led by 1st Lt. Lewis LEVY to scout the western approach to the causeway between La Fière and Cauquigny. LEVY reported it was clear of enemy presence. Lt. Col. TIMMES dug his foxhole under a tree in an orchard 150 meters behind a farm near Mr. Jules JEAN’s house. His men dug their foxholes at the base of all the hedgerows. Meanwhile, the Germans launched a strong attack on Cauquigny, which was lost. Survivors from the 507th (including 1st Lt. Lewis LEVY and 2nd Lt. Joseph KORMYLO) and the 508th Parachute Infantry Regiment joined Lt. Col. TIMMES in these isolated orchards. By the end of the day, he had about 150 men, one 57mm gun, and two machine guns. That night, his men defended positions in nearby orchards, but he was concerned as about 40 of his men were already wounded due to the heavy enemy fire. Survival in their isolated position was now a matter of days.

 

On Wednesday, June 7, German pressure increased. They maneuvered through hedgerows and bushes, advancing from the hamlet of Motey and also from the north near Château Gris. They attempted to infiltrate the defensive perimeter but were repelled by heavy fire and never managed to reach the swamps. That same day, around 5 PM, a supply drop of food, weapons, and ammunition brought a glimmer of hope. Facing attacks from both the north and south, Lt. Col. TIMMES knew he couldn't hold his position much longer.

 

Thursday, June 8, was a terrible day. Between 500 and 600 Germans arrived near Motey. Lt. Col. TIMMES’ paratroopers launched strong patrols toward Château Gris and the Lapierre farm. The battle raged fiercely, with bullets riddling the trees and houses in the hamlet of Les Heutes, visible in the distance. The Germans launched several furious attacks, but the paratroopers mowed down anyone in the open, holding firm under mortar and gunfire.

 

Still seeking contact with higher command, Lt. Col. TIMMES instructed 1st Lt. John MARR (Co. G/507th PIR) to connect with any friendly forces across the flooded Merderet River. MARR, along with Pfc. Norman CARTER, set off at noon, stumbling upon a submerged stone road leading to the railway embankment. After a boat and jeep journey, they reached the 82nd Division's command post. It was decided to send the 1st Battalion of the 325th Glider Infantry Regiment across the submerged route that night to attack the Germans holding Cauquigny and the western causeway at La Fière from the rear. CARTER returned to inform TIMMES of the plan, while MARR stayed to guide the glider troops to TIMMES’ position. Their arrival finally allowed TIMMES to establish the long-awaited liaison with the division.

 

At 11:30 PM, Major Teddy Sanford, commanding the 1st Battalion of the 325th Glider Infantry Regiment, guided by 1st Lt. John MARR and 1st Lt. Wayne PIERCE, led the troops across the secret ford through the swamp. Company C spearheaded the attack on Château Gris, while Companies A and B crossed the orchards to reach the path to Motey. By 3:30 AM near the Amfreville crossroads, Company C encountered a German artillery bivouac. The response was fierce, with 12 glider soldiers killed. Mortars from Lt. Col. TIMMES' position provided cover, enabling the rest of the 1st Battalion to regroup in TIMMES’ orchards.

 

The following day saw the grueling battle for the causeway between La Fière Bridge and Cauquigny Chapel. Units of the 325th Glider Infantry Regiment and the 507th PIR were heavily involved, driving the Germans from the position. This advance relieved the German stranglehold on Lt. Col. TIMMES’ orchards, allowing the troops to finally shift to better conditions. However, losses were high. The freedmen retrieved their wounded and dead scattered in the fields, numbering nearly 100 casualties. The wounded were evacuated to a field hospital near the Manoir de La Fière. Residents who assisted the wounded recalled washing the blood-stained sheets in a large pond, where the water turned red with the blood of the heroic soldiers.

 

Commemorates:

People:

John Whitson Marr

Wayne William Pierce

Teddy Hollis Sanford

Charles J. Timmes

Units:

325th Glider Infantry Regiment

507th Parachute Infantry Regiment, 82nd Airborne

508th Parachute Infantry Regiment

82nd Airborne Division

United States Army

Wars:

WWII

Battles:

Normandy Invasion

Other images :