Info Sign Bernes-sur-Oise
Details:
The info board stands on the old taxiway facing the monument.
Marker
An information board which tells the history of Bernes and its airfield from 1910 to 1960. The board is supported and framed by thick brown woods.
Monument Text:
1944 - 1945
FRENCH-AMERICAN MEMORIAL
MEMORIAL FRANCO-AMERICAN
U.S.A. AIR FORCES - 386th BOMB GROUP
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Left column in English:
Bernes and its Airfield
(A Half-Century of History)
As early as 1910, planes were leaving trails accross the skies of our region, especially in August of 1910, during the Eastern Aviation Circuit Racetrack days.
These strange birds became more familiar to us as they sometimes alighted on the fields for there was no landing strip.
In 1935, the state acquired land near Bernes and Bruyères with an eye towards building an airfield to defend Paris.
In 1939, the site was rudimentary at best with no paved runways, nearly inesistant buildings and a squadron of Potez 630's for night fighting.
In April of 1940, the 11/12 bomb group landed with its Léo45's The fuselages of the Léos were made in Creil-Mantataire in the Brissonneau and Lotz plants. Officers had lodgings in Boran and the non-coms were at Bernes and Bruyères. These crews participated in the bridge bombings along the Albert the First canal between Tongres and Maastricht and in a raid on the enemy's mechanized advancing troops along the road between Chimay (Belgium) and Trélon (France) to try to stop the onslaught of the Nazi invaders.
In May of 1940 the German Airforce bombarded the field and destroyed several Léo's. Then came the occupation and the airfield was reconstructed by a German firm which proceeded to requisition a sizeable number of people as laborers (construction of paved runways, barracks, air raid shelters, anti aircraft defence, ammodump etc...) There were Heinkels and Junker 52's on the field then...as well as gliders from the glider school specializing in troop transport.
Towards the end of May and the beginning of June, the Exodus : families left their homes carrying their most prized possessions, swelling the refugee columns on the roads, fleeing to the west and the south, only to return to their villages a few weeks later.
As early as 1943 (9 September), 400 bombs hit the field. The houses of Bernes, the church and the town hall were hit as well. The bombings continued day after day. Bernes was 95% destroyed. Its townsmen found refuge in nearby villages.
On June 13,1944, several Bernois, Maurice Lefèvre, Casimir Kominek and Julien Lemaître, among others, died from the bombings.
On october 2nd of the same year, the 386th Bomb Group landed on the field which American engineering squads had repaired. The Group stationed there until April 8,1945 and carried out numerous missions.
The group was then replaced for short while by an other U.S. Air Force Unit which was chiefly remembered for the mission it carried out in Germany to repatriate french prisoners from Nazi camps.
Then came back on the field the French Air Force with the E.L.A Squadron (Vaucluse).
After the Armistice, in the midst of ruins, local activity resumed as best it could. The people finally had enough to eat. In 1950 the first stone foundations of the farmhouses rose from the rubble. Things were returning to normal.
As early as June of 1951, the villagers returned to rebuilt houses, having spent time in the temporary "Wooden Houses Bernes" erected on the Chemin de Crouy (currently Rue des Hayettes) and on the Rue de Creil.
The airfield was given back to civilian purposes (model air planes, gliders, parachuting, first flight etc.. ) at the end of the 60's.
Right column in French:
Bernes et son terrain d'aviation :
(Un demi-siècle d'histoire)
Dès 1910 les premiers avions sillonnent le ciel de notre région, notamment en août 1910, lors du circuit de l'est d'aviation.
Ces drôles d'oiseaux deviennent familiers en se posant quelquefois dans la plaine car il n'y a pas de piste.
En 1935, l'Etat achète des terrains sur les communes de Bernes et de Bruyères en vue do construire un aérodrome pour la défense do Paris.
En 1939, l'aménagement en est des plus précaire, pas de piste bétonnee, bâtiments pratiquement inexistants, il est doté de Potez 630 pour la chasse de nuit.
En Avril 1940, arrive le groupe 11/12 avec des Léo 45 dont les fuselages sont fabriqués à Creil-Montataire dans les ateliers Brissonneau et LoLz. Les officiers sont logés à Boran et les sous-officiers à Bernes et Bruyères. Ces équipages prennent part notamment aux bombardements des ponts sur le canal Albert-1er entre Tongres et Maastricht ainsi qu'à un raid sur des éléments mécanisés ennemis progressant sur la route reliant Chimay (Belgique) à Trélon (France) ceci pour tenter d'endiguer la ruée des envahisseurs Nazis.
En mai 1940, l'aviation allemande bombarde le terrain et plusieurs Léo 45 sont détruits. Puis c'est l'occupation et la reconstruction de l'aérodrome par une firme allemande qui procède à la réquisition d'un grand nombre de personnes pour effectuer ces travaux (constructions des pistes bétonnées, de baraquements, d'abris, d'emplacement de D.C.A., de dépôt de munitions, ect...). Il y a alors des bombardiers Henkel, des Junker 52... ainsi que des planeurs de l'Ecole de planeurs, spécialisée dans le transport des troupes.
Fin mai et début juin 1940, l'exode. Les habitants quittent leur foyer, emportent ce qu'ils ont de plus précieux, grossissant les colonnes de réfugiés sur les routes, pour fuir vers l'ouest ou le sud ; et revenir quelques semaines plus tard au village.
Dès 1943 (le 9 septembre), au moins 400 bombes tombent sur le terrain. Les maisons de Bernes, l'église et la mairie sont endommagées. Jour après jour les bombardements se succèdent.
Le 13 mai 1944, plusieurs Bernois, entre autres : Maurice Lefèvre, Casimir Kominek et Julien Lemaître, trouvent la mort sous ces bombardements.
Bernes est détruit à 95%. La population évacuee depuis le 1er mai 1944 trouve refuge dans les villages voisins.
Le 2 octobre de la méme année, le 386e Bomb Group se pose sur le terrain remis en état par les unités américaines du génie, et y stationne jusqu'au 8 avril 1945, effectuant de très nombreuses missions. Il est remplace pendant une courte période par une autre unité de l'U.S. Air Force dont on se souvient pnncipalement pour sa mission en Allemagne pour rapatrier des prisonniers des camps nazis.
Puis, l'aviation Française est de retour sur le terrain avec l'escadrille E. L. A. (Vaucluse).
Après l'armistice, au milieu des décombres, l'activité reprend tant bien que mal. Les besoins alimentaires de la population sont enfin satisfaits. En 1950 renaissent des ruines les premières pierres des fermes de notre village, franchissant ainsi l'étape du renouveau.
Dès juin 1951, les habitants regagnent les maisons reconstruites, après avoir transité dans le "Bernes-en bois' construit provisoirement chemin do Crouy (aujourd'hui rue des Hayettes) et rue de Creil.
A la fin des années 60, le terrain est rendu à la vie civile (modèles-réduits, planneurs, parachutisme, baptêmes de l'air, etc...).
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ASSOCIATION DU MEMORIAL DE BERNES sur OISE
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